Cette année 2019, vendredi 8 mars, la journée Internationale des Droits des Femmes a pour thèmes l'égalité au travail et les violences conjugales. Alors que de plus en plus de révélations se font sur des cas de harcèlements, notamment sexuels, sur les lieux de travail, cette journée entend pointer du doigt toutes les inégalités.
En effet, les femmes sont en moyenne toujours payées 26% de moins que les hommes en France selon l'Insee. Les femmes sont également perdantes dans l'accès à l'emploi et la première cause est la garde des enfants, alerte l'Organisation Internationale du Travail (OIT).
Depuis vingt ans, la répartition des tâches domestiques ainsi que la garde des enfants est toujours en défaveur des femmes. Le temps consacré par les hommes n'a augmenté que de huit minutes par jour. Cette Journée Internationale des Droits des Femmes est aussi l'occasion de parler des conditions d'emploi. Elles sont 10% à être en temps partiel alors qu'elles aimeraient travailler plus, contre 3,8% des hommes. Elles sont par ailleurs plus nombreuses à occuper des postes peu qualifiés comme le secrétariat ou les aides à domicile. Et le fameux plafond de verre existe aussi dans les emplois plus qualifiés selon l'Association pour l'emploi des cadres (APEC). Avec un bac +5, elles sont plus nombreuses en CDD (25%) que les hommes (14%), parmi les jeunes diplômés.
Néanmoins, des progrès sont à noter et le ministère du Travail estime que les entreprises de plus de 1 000 salariés, obligées de publier leurs données sur les salaires, ont respecté "plutôt bien le principe à travail égal, salaire égal". La journée du 8 mars, consacrée aux droits des femmes, sera donc l'occasion de mettre la lumière sur les inégalités (lu sur l'intern@ute)